Ce mardi 28 octobre, les député·es ont très largement approuvé, contre l’avis du gouvernement, un amendement visant à taxer les bénéfices des multinationales, proportionnellement à leur activité réalisée en France. Attac se félicite de voir l’une de ses principales propositions être reprise et adoptée. L’association Attac porte en effet depuis plusieurs années cette proposition de taxation unitaire, visant à mettre fin à l’évasion fiscale des multinationales.

Ce nouveau livre d’Attac avance une idée simple : une alliance de l’écologie et du travail est nécessaire pour rendre possible et désirable une véritable bifurcation écologique. Celle-ci doit être l’occasion de conquérir de nouveaux droits, de nouvelles protections pour toutes et tous et une véritable démocratisation du travail.

Dans cette note, Attac dénonce le scandale des niches sociales, ces allègements de cotisations qui profitent surtout aux grandes entreprises et affaiblissent la protection sociale. Leur coût, en constante augmentation, a atteint 88,2 milliards d’euros en 2024, sans résultats tangibles sur l’emploi ou la compétitivité.

La Commission européenne a transmis le texte final de l’accord UE-Mercosur au Conseil des 27 États-membres de l’UE. Emmanuel Macron semble désormais changer de position : il est urgent de se mobiliser pour bloquer ce traité de libre-échange délétère pour le climat, la santé et l’agriculture paysanne !

C’est le moment d’interpeller les député·es pour qu’ils s’engagent à taxer les ultra-riches afin de financer la transition écologique et les services publics, et ainsi réduire les inégalités en France.

Depuis lundi, les discussions en commission des Finances sur le Projet de Loi de Finances 2026 ont vu le rejet de nombreux amendements destinés à mieux taxer les ultra-riches et les grandes entreprises : ces amendements de justice fiscale ont été mis en minorité par une alliance entre le RN, LR et les macronistes.
Le RN, qui se présente comme le parti du peuple, défenseur des classes populaires, joue en réalité le rôle de béquille du macronisme pour permettre le maintien des privilèges fiscaux des ultra-riches et des grandes entreprises !

Le débat sur le budget 2026 a relancé la question de la justice fiscale et du sens de l’impôt. Au-delà de l’instabilité gouvernementale, il révèle des clivages profonds et historiques. De manière générale, les partisans des politiques néolibérales se révèlent historiquement hostiles à toute forme d’impôt progressif et de réforme mettant les plus riches à contribution.

Le projet de budget 2026 est austéritaire, injuste et inefficace, il doit être abandonné dans son ensemble. Dans les sondages, comme dans la rue, la majorité de la population rejette massivement la politique d’austérité menée et exige une véritable justice fiscale. Nous en sommes très loin.

Dans une période marquée par un intense débat sur la justice fiscale et sur la dette publique, il est logiquement apparu instructif de montrer que, si les grandes entreprises avaient le même taux d’imposition que les PME, l’IS dégagerait un surplus de recettes important. Nous estimerons ici ce surplus théorique (1) avant de rappeler l’une des principales raisons de cette anomalie que constituent les écarts d’imposition (2).

Emmanuel Macron a renommé Sébastien Lecornu Premier ministre avec pour « mission » de faire passer un budget 2026, sur les bases de celui de François Bayrou. Acculé de toutes parts, le président persiste et signe dans son obstination à vouloir préserver les privilèges fiscaux des ultra-riches au détriment de l’ensemble de la population.

Attac appelle au rassemblement pour porter des alternatives budgétaires sociales et écologiques, et un projet de société véritablement démocratique et solidaire.